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Les rendez-vous de Sophie

Les rendez-vous de Sophie
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19 avril 2009

Tati n'a qu'à bien se tenir !!!

images_1_Le tabac est un danger, la pipe est censurée.

Jacques Tati sans son objet fétiche, est-il encore une icône ? Nom d’une Pipérine, il fallait que ce soit une loi qui ridiculise M. Hulot. La récession touche tout le monde aujourd’hui. Même les plus grands d’entre nous. Peintres, cinéastes, chanteurs, personne est à l’abri d’une quelconque répression.

Les français n’ont qu’à bien se tenir désormais, le gouvernement interdit même les pipes. Bientôt, il faudra tous nous mettre au couvent pour faute d’exhibitionnisme. Un réel sevrage tabagique a commencé dans l’hexagone. Armez-vous jusqu’au dent, et préparez les bâtons de réglisses !!!

Tout objet non identifiant pourrait être une menace pour autrui et provoquer des infarctus à chaque coin de rue. Le Président se sentirait bien embêté d’avoir des centaines, ou même des milliers de morts sur les bras. Raison de plus. M.Hulot ne sortira pas découvert. La RATP est arrivé à ses fins et les voyageurs du métro et du bus pourront vaquer à leurs occupations avec l’esprit tranquille. L’image obscène est définitivement supprimée.

A croire qu’aujourd’hui les images de pistolets pointés sur les passants, ou de jeunes femmes dénudées sont plus tolérables !

Ne soyons pas farouche.

Sociabilisons nous, voyons ! La démocratie est une porte ouverte sur le respect et la liberté de chacun. Mais avec ses limites. Le bon goût et le savoir-vivre sont une des règles d’or. Un homme, un enfant, tous deux sur un vélo : est une image concevable. Mais un homme avec une pipe s’est à la limite de la pédophilie. La Cinémathèque de Paris a eu le très bon réflexe de cacher « l’objet x » par une hélice jaune. A y réfléchir, l’idée est un peu saugrenue. Un peu ? Non. Très ? Oui, assurément. Il faut voir ce qu’on lui a mis dans la bouche à M.Hulot. Une hélice qui tourne en rythme avec le vélo. Tout un système !

Le ridicule ne tue pas ?!! Hum, certes, mais Jacques Tati à pris trop d’air et cette spirale jaune nous donne mal à la tête.

                                                                                          Sophie Ortega

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19 avril 2009

Portrait d'un sportif de haut niveau !!!

Je voudrais vous faire partager mon intérêt pour le sportif, Alain Bernard. Un nageur que j'affectionne particulièrement, de par le fait qu'il vient de ma région natale et que c'est un très grand sportif !!!

Un nageur nommé désir.

Il nage, et atteint les sommets. Alain Bernard surprend par son charisme et surtout par sa grandeur. Du haut de ses 1m95, il rivalise aujourd’hui avec les meilleurs nageurs mondiaux.

Des victoires qui s’enchaînent et une médaille d’or au 100 mètres aux Jeux Olympiques. Question de chance ? Non. De travail intensif ? Evidemment. Le nageur français a beau être grand, s’entraîner avec une combinaison qui « glisse sur l’eau », entretenir un corps d’apollon, il n’en est pas moins consciencieux. C’est un bosseur, un acharné de la natation. Ses heures d’entraînements ne se calculent plus, il a l’eau dans le sang et un requin sur la peau.

« La natation est une passion qui est toujours restée dans la famille », affirme sa mère. Les grandes sœurs font de la compétition, Alain Bernard franchit, aussi, le pas. Enfant calme et discret, il s’entraîne peu et ne voit aucun avenir dans ce sport. Il a essayé, il a travaillé et cela a payé. Mais le chemin a été long et rude, et les désillusions bien connues. « Je sais que je viens de très loin. Il y avait encore du travail à faire, il y en a encore parce que je n’ai pas envie de m’arrêter là. », assure-t’il. A 20 ans, le niveau du nageur français était encore très moyen. Handicapé par une mononucléose et une toxoplasmose, il se voit contraint de renoncer aux JO d’Athènes en 2004. Une première tentative qui échoue mais Alain Bernard ne se décourage pas. L’année suivante, le travail et l’acharnement du sportif font leurs preuves. Il remporte sa première médaille lors des championnats d’Europe. La saison 2006 n’en sera que plus belle, avec à la clé, une médaille individuelle.

Mais le plaisir est-il toujours au rendez-vous après des années d’entraînements ? « Il faut savoir faire des sacrifices. », rétorque l’entraîneur d’Alain Bernard. Le nageur français n’est pas du genre à se miner le moral. Les journées sont assez chargées. Il s’entraîne quatre heures, par jour, dans l’eau et une heure, de plus, pour le renforcement musculaire. Alain Bernard : dépendant de la natation ? Pour certains, c’est l’alcool ou le tabac, de quoi s’inquiéter davantage. Sa vassalité, les français ne peuvent qu’en être fiers. Une médaille d’or du 100 mètres aux JO de Pékin, cela mérite des félicitations distinguées.

                                                                                              Sophie Ortega

3 mars 2009

Un peu de poésie

Phrase du jour

"La poésie est souvent perçue comme un genre élitiste, énigmatique. Contrairement à ce que l'on croit souvent, il y a beaucoup de drôlerie, d'insolence, d'impertinence dans la poésie."

Propos de Jean-Pierre Siméon, pour les onze ans du printemps des poètes

"Paul Celan disait : « Je ne vois pas de différence entre un poème et une poignée de main »".

1 mars 2009

Bien pensé !!!

Phrase du jour

"Le public ressemble à une femme : on ne la trompe pas impunément".
Du cinéaste français Darry Cowl.

1 mars 2009

La cérémonie des Césars !!!

Les Césars sous les projecteurs !!!

Pour ceux et celles qui auraient manqué la 34e cérémonie des Césars, je vous fais le récapitulatif de cette soirée peu mouvementée.

Je ne vais pas vous parler de l'entrée et de la tenue fulgurante de Dany Boon. Vous avez, tous, votre avis sur la question !!!

Comme chaque année, la cérémonie a été très traditionnelle, à l'élégance à la française. Robes noires chics et simples pour les dames, un tapis rouge discret sur les excaliers et une soirée sérieuse à souhait. Malgré quelques tentatives maladroites d'Antoine de Caunes, qui a présidé la soirée, et une intervention plus ou moins grossière de Florence Foresti, la cérémonie a été comme à son habitude un brin ennuyeuse !!!

Peu de rires, mais quelques brins d'émotion. Avec l'hommage fait au réalisateur Claude Berri et au comédien Guillaume Depardieu, décédés tous deux récemment. Le tout servi dans un souffle de nostalgie générale. Ah qu'on faisait de bons films dans le temps !!!

Mais passons à l'essentiel : Les lauréats de cette grande soirée. 7 récompenses pour un seul film : "Séraphine" de Martin Provost. Dont celles de meilleur film, scénario original et interprétation féminine par Yolande Moreau.

Yolande Moreau ? Ce nom m'est familier!!! Loin des grands rôles de cinéma, elle a surtout marqué les esprits des téléspectateurs dans les "Deschiens" dans les années 1990. Personnage rude et loufoque, Yolande Moreau rafle son second Césars. Cette comédienne et réalisatrice Belge d'une cinquantaine d'années, avaient remporté en 2005, le César de la meilleur actrice dans le film "Quand la mer monte" de Jean-François Richet.

Pour ce qui est du César du meilleur acteur, Vincent Cassel, cette fois-ci, le remporte dans sa prestation dans Mesrine. Une surprise ... totalement attendue. Mais ce qu'il était moins, c'est que le nombre de Césars a été inférieur à ce que le réalisaP1010589teur espéré. C'est souvent ça, quand on attend trop des médias "on trébuche".

Pour le côté américain de la cérémonie, le César d'honneur a été décerné à Dustin Hoffman pour la réussite de sa longue carrière. Quoi de plus beau pour le grand Hoffman que d'avoir une récompense alors que son dernier film est l'un des pire dans lequel il a joué. "Last chance for love", est une romance à l'américaine mêlant à la perfection les émotions en tout genre. Ah, heureusement que les américains sont là pour nous faire rêver.

Après avoir entendu parler durant des semaines par les médias de cette 34e cérémonie des Césars et de la polémique des Ch'tis. L'effet de surprise était au point zéro, les films qui devaient être récompensés l'ont été, et les quelques moments comiques ont été illusoires. Bref, à la fin de la soirée on se dit, "C'est comme chaque année, rien de plus, rien de moins".

                                                                             Sophie Ortega

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27 février 2009

Anecdote particulière !!!

P1010595Le temps ... c'est tellement frustrant.

Comme beaucoup de parisiens l'ont remarqué, la RATP a eu l'idée ingénieuse de coller des étiquettes sur toutes les portes de métros (voir photo).

"Une seconde perdue en station : Du retard sur toute la ligne ". Pas évident pour un provincial de comprendre de quoi il s'agit. Alors je vais faire simple.

Je vais prendre l'exemple de fabien, 32 ans, employé dans une grande marque d'électro-ménagé. Comme tous les matins, il part à 8h30 de chez lui pour prendre le métro, station château d'eau. Mais ce matin là, il est en retard de dix minutes, alors il se précipite dans le métro qui est sur le point de partir et se jette entre les portes. Mais elles se referment sur lui, et doit attendre que le conducteur les réouvre. Mais Oufff, il est enfin dans le wagon. Les problèmes commencent, il se retourne et voit cette nouvelle affiche coller sur la vitre d'une des portes. Il va s'asseoir et se fait fusiller du regard par tous les passagers qui ont perdu l'équivalent d'une minute et 30 secondes à cause de cet individu qui a eu le malheur de faire tomber sa tasse de café et de nettoyer, ce qui l'a retardé de dix bonnes minutes.

Tout au long du trajet, fabien se plonge dans un journal pour fuir les regards et les reproches. Durant 20 minutes, il entend des "pfou", des "rghhh" !!! Une matinée, en somme, qui commence bien.

Arrivé à la station de son lieu de travail, le jeune employé est quand même fier de lui : il a gagné cinq minutes. Il entre dans son bureau, il croise son chef et là surprise. Il se fait incendier car, ce matin là, la réunion mensuelle avait lieu une demi-heure avant. Ereinté, fatigué par sa course, et énervé par ces dizaines de reproches matinaux, il s'en va travaillé avec un noeud au ventre.

Conclusion, fabien se dit qu'il aurait mieux fait d'attendre le métro suivant, au moins il aurait été en retard mais il se serait fait disputer pour une bonne raison.

11 février 2009

Philosophie du jour !!!

La Phrase du jour,

Seconde partie,

"Car enfin, qu'est-ce qu'un homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout".

Propos de Blaise Pascal.

11 février 2009

On en apprend tous les jours

La phrase du jour

"Pas besoin d'aller à l'autre bout du monde pour trouver le monde !". Ah bon ?

D'Aurélie Sfez et julien Cernobori

11 février 2009

Le monde animal ... !!!

La campagne, endroit intrépide où vivent des gens authentiques ?

La chaîne France 5 lance des programmes tout neuf. Une nouvelle fraîcheur dans le monde de la télévision. Mais quelle fraîcheur !!!

Deux journalistes reporters, Aurélie Sfez et Julien Cernobori, connus pour leurs chroniques sur France Inter, sillonnent les villages de l’hexagone … pour rencontrer les « âmes oubliées » de la France profonde.

Plus que des symboles d’authenticité, le documentaire diffusé chaque samedi, expose les reliques d’en temps. Mais comment vivent-ils ? Ont-ils toujours des bœufs et des charrues disposées au fond de leur grange ? Des questions bien indispensables pour la majorité des métropolitains qui croient encore que le mot villageois est synonyme de régression.

Les thèmes trouvés pour construire leur reportage sont : La solitude, le temps qui passe, le désir, l’amour, etc. De quoi broder des heures entières !!!

Des sujets plus profonds sont néanmoins abordés, comme le potager détruit par une pluie de grêlons ou la baisse des emplois. Et oui, le chômage existe aussi dans les campagnes. Un documentaire entier pour s’en apercevoir, n’était-ce pas un peu trop !!!

Les deux journalistes n’ont pas froid aux yeux. Pour un seul reportage, ils s’immergent quatre jours entiers dans une bourgade. Courageux ou téméraires, ils s’aventurent de très près au monde hostile des campagnes.

Mais un documentaire sans une note d’originalité n’aurait pas grand intérêt. Pour ça, aurélie Sfez et julien Cernobori ont pensé à tout. Mettre de la musique techno et rock pour habillé les images des vieux santons. Originale ? Non. Ridicule ? Oui.

Après une longue immersion dans le monde de mamie et papi au bal musette, il ne nous reste plus qu’à retourner dans notre ville polluée tout en chantonnant tryo, « C’est l’hymne de nos campagnes, … de l’animal, du monde animal ».

Mais quelles sont vraiment les bêtes dans cette histoire ?!!

5 février 2009

Si mais ...,

La phrase du jour

"La télévision est faite pour ceux qui, n'ayant rien à dire, tiennent absolument à le faire savoir",

Phrase de Pierre Dac ...

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